Si tu ne me dis pas ce que tu ressens… Quand tu te ressens naitre… en toi… cet amour… Cette chamade incontrôlable… qui te fait la courre… Que tu gardes en toi… dans un vilain carcan. Si tu espères que je t’appelle… mon amour… Si tu espères… que je te prenne dans mes bras… Pour te blottir… et entendre mon cœur qui bat… Là…nos regards…qui pensent le même parcours. Qu’attends-tu pour me décrire tes ressentis… Je t’aime déjà… j’aimerais te décrire les miens… De nos ressentis… oser nous découvrir. Dans nos deux nudités… de corps et d’esprit… Dans ces mutuelles nudités… qui font du bien… Dans ces nudités librement consenties. Oui mon amour… tu m’autorises… à te dire… Que tes ressentis… peuvent être aussi les miens… Écris…pour que tu puisses souvent nous relire. Si tu gardes en toi ces doux ressentis… Moi… ton fantasme…je n’aurais jamais de vie.

Ce que j’aime marcher
Sous la pluie saisissante
Effacant les pensées
Par ses gouttes fuyantes

Je marche sous la pluie
Quand les larmes du ciel
Glissent là sur ma vie
Sans mots artificiels

Et l’ondée m’envahit
Inondant mes cheveux
Je marche sous la pluie
Errant entre les voeux

Elle a des yeux tourbillon
Comme perdus dans le temps
Des pensées ou des démons
Cache-t-elle donc des tourments ?

Elle a un coeur amoureux
Réchauffant bien ses instants
L’intensité d’être à deux
Quel est ce regard souffrant ?

Son visage est pâlichon
Telle la neige du temps
Elle frissonne à l’horizon
Et enterre ses tourments…

Elle a des yeux tourbillon
Egarés loin de son âme
Elle subit là sans raison
Pourquoi vit elle des drames

J’ai trouvé ma douce étoile
Sur le chemin de ma vie
Et le bonheur se dévoile
Chaque seconde avec lui…

La prunelle de ses yeux
Me réchauffe de passion
Quand son regard amoureux
Me transmet tant d’émotions…

Ses mains sont des papillons
Aussi douces que la soie
Calmant toutes les tensions
Blottie au creux de ses bras…

Et nos coeurs, main dans la main,
Amoureux et passionnés
Avancent sur les chemins
De l’amour illimité…

, Poème tourment | août 2008 | par Valérie S. |